Test : Selle Kids Ride Shotgun

Quand bien même la rumeur puisse courir que j’ai déserté les singles, mis en sommeil mes deux roues cramponnés, abandonné pour de plus vertes pâtures les sommets enneigés, il n’en est rien. J’ai juste décidé que le style Glisse Alpine étant apparemment trop inimitable pour parvenir à me dé-dupliquer par AI interposée, la seule solution pour continuer à alimenter votre soif de prose débridée sans queue ni tête au vague fond pseudo-technique douteux qui semble pourtant manquer à certains passait par la case procréation, ce qui au bout d’une quinzaine d’années devrait je l’espère me permettre de lâcher les rennes et les refiler à ma progéniture. Bref, j’ai fait un gosse.

Il existe sur le marché nombre de solutions pour transporter un enfant en bas âge sur un vélo, mais celles réellement adaptées à une pratique sur sentier avec un vélo de montagne ne courent pas les rues. Le développement de la bicyclette comme mode de transport urbain ayant fait son chemin, on connait par leur hétéroclite omniprésence les plus courantes, comme le porte-bébé classique à l’arrière ou à l’avant, ou l’attelage. Il en existe une palanquée, avec des systèmes d’attache parfois différents, aux prix qui s’étalent sur une large plage selon la gamme visée et les marques qui en sont à l’origine. Toutefois, la vaste majorité sont retirées de l’équation dès que l’on doit les adapter à un tout-suspendu, et/ou un cadre sortant un poil des normes.

Après pas mal de recherches lors de la première année de mon bambin (vous savez, celle qui pique le plus, #vismaviedeparent), j’ai trouvé ce qui semblait être l’attelage idéal, le Singletrailer de la marque Tout Terrain (!). Compatibilité assurée, une roue et un amortisseur pour passer partout, et en faisant un saut temporel de quelques années, la réalisation que l’épique vidéo de Danny MacAskill “Danny Daycare” avait été tournée avec ce produit. Le hic, et de taille, c’est le prix, puisqu’il comporte sur l’étiquette pas moins de quatre chiffres… avant la virgule.

En reprenant mes recherches au printemps dernier, un peu par hasard, je ne sais plus bien comment, je suis tombé sur le Shotgun Seat de Kids Ride Shotgun, petite entreprise néo-zélandaise lancée en 2017. La révélation, aussi simple que géniale.

Je vous propose dans cet article de découvrir ce produit qui donne la banane aux grands comme aux petits, en me focalisant davantage sur cette solution qui gagne à être connue, ses avantages, ses inconvénients, en répondant aux questions qui étaient miennes avant l’achat, plus que sa mise en oeuvre purement technique.

 

Spécifications techniques et installation


Kids Ride Shotgun - Siège Shotgun

Le Shotgun Seat constitue globalement un dispositif relativement simple : une selle montée sur rail de manière classique, reliée à deux tiges qui la maintiennent sur le cadre grâce sur la partie la plus basse au serrage des repose-pieds en aluminium sur une tige filetée, et en position centrale par une vis à serrage rapide. Ces tiges peuvent être écartées de part et d’autre du support de selle pour accommoder des top-tubes de largeur différentes, et positionnées sur une large plage angulaire par rapport au support de la selle, ce qui permet d’ajuster la longueur effective entre le support de selle et l’axe de la tige filetée pour qu’elle corresponde à la géométrie du cadre là où l’on souhaite fixer le dispositif. Sur la vaste majorité de nos VTT modernes, cela signifie qu’avec une selle proche du cintre il faut orienter les tiges vers l’arrière du vélo, tandis qu’avec une selle éloignée du cintre il faut les incliner vers l’avant. Ou, comme dans mon cas, on peut se retrouver pile poil dans l’axe.

Ce qui n’est me semble t-il nullement précisé dans le manuel bien que tout à fait logique et prévisible, et que je n’ai pourtant découvert qu’une fois sur le terrain, est qu’en jouant sur cette unique façon d’adapter la selle à son cadre, on ne modifie pas uniquement le placement du popotin de notre chérubin, mais également celui de ses petits pieds pleins d’orteils. Si cela a son importance, tout du moins pour les plus petits, c’est parce qu’avec une longueur d’entrejambe limitée et une position de facto plus proche du chopper que de l’hyper-sportive, bébé, qui a bien d’autres choses sur lesquelles porter son attention que pousser sur ses pieds, tend au fil de la sortie à sortir des cales-pieds, obligeant à un repositionnement rapide en cours de route, toujours plus embêtant quand il faut interrompre une descente, moment privilégié pour l’apparition du phénomène. Outre avancer la selle au maximum sur son rail, c’est un problème que j’ai en grande partie résolu en avançant le siège de quelques centimètres, positionnant ses pieds plus dans l’alignement des hanches de mon bout de chou. Cela fut d’ailleurs tellement efficace que ce phénomène de sortie des pieds devint un temps mon diagnostic en temps réel du second problème que j’ai rencontré, me permettant sans transition d’aborder la compatibilité du Shotgun.

Kids Ride Shotgun - Selle Shotgun

La marque commercialise trois versions de son produit phare, ou plutôt deux produits dont l’un est décliné en deux versions. Celui ici en test est la version basique et originale (la selle a toutefois évolué depuis la sortie de ce modèle original pour s’affiner), dont il existe une mouture Shotgun 2.0, permettant notamment deux positions pour les repose-pieds ou l’ajustement plus rapide de l’angle des tiges de maintien. Ces versions sont officiellement réservées aux VTT classiques du fait des contraintes liées au système de maintien, qui impose que le top-tube et downtube soient d’une largeur approchante. En effet, c’est la vis à attache rapide entre les deux tubes qui vient pincer ces derniers et permet au produit de ne pas glisser lors de l’utilisation. Kids Ride Shotgun commercialise également le Shotgun Pro, compatible avec les VTTAE car il se base sur un système de fixation complètement différent : une tige rigide est fixée juste au-dessus du collier du tube de selle et via une entretoise de direction spécifique, permettant de fixer la selle sans qu’elle ne touche le cadre.

Outre son prix tutoyant les sommets, le problème qu’introduit le Shotgun Pro est celui de la position de bébé, plus haute qu’avec le système classique. Les esprits les plus affûtés auront déjà compris que cela pose un problème de performance (!) avec une centre de gravité plus haut, et, surtout, un problème de compatibilité et d’ergonomie, puisqu’on se retrouve lors de la croissance de notre bestiole d’amour avec un champ de vision plus rapidement amputé que via le système classique. C’est d’autant plus le cas que les cadres modernes aux top-tubes très loin de l’horizontale permettent en éloignant la selle du cintre au fur et à mesure de la croissance de l’enfant de gagner également quelques centimètres de dégagement en hauteur. Et le problème est encore plus sensible si vous roulez avec un casque intégral léger plutôt qu’un bol.

Kids Ride Shotgun - Serrage rapide Shotgun

Bref, tout ça pour dire que comme à l’accoutumée, j’ai opté par contrariété, optimisation de la performance, ou radinerie (rayez la mention inutile) pour la version de base sur mon VTT propulsé à l’atome, en croisant les doigts pour que ça passe. Et vu que c’est passé à peu près de la même façon qu’une réception sur la roue avant en mode pogo stick à la limite de l’OTB après un drop de deux mètres, j’ai eu matière à étudier le dispositif en détail.

Installé sur le Trance E+ Pro 2019, on est clairement à la limite tant de la longueur de la tige filetée que de la vis en position intermédiaire. La marque indique une largeur maximum de 100mm pour le tube diagonal, ce qui sur ce vélo est dans les cotes plus ou moins au millimètre près, mais le problème vient pour la tige filetée de la différence de largeur entre le tube supérieur et ce tube diagonal, qui écarte les les tiges au-delà de la cote sous le tube diagonal. La forme du cadre est également loin d’être idéale, avec un tube supérieur au profil en triangle et la nervure sur le downtube.

Kids Ride Shotgun - Selle Shotgun

Il m’a ainsi fallu quelques sorties pour trouver le bon réglage afin d’éviter que la selle ne glisse vers l’arrière. Le tampon en caoutchouc sous la selle décrit un arc de cercle pour épouser la forme d’un top-tube classique, mais cette forme ne sera jamais idéale, comme sur mon Trance où il part presque à plat au niveau de la direction avec de s’arrondir vers la selle. Le réglage de l’écartement et le serrage des deux jambes de maintien du dispositif sous la selle est assez archaïque, il se fait via une vis dans le support de selle. La difficulté est donc de correctement centrer ce support et contrer sa tendance à pivoter en fin de serrage, tout en maintenant le bon écartement, la bonne position, le bon angle, etc. Au final, rien de dramatique dans la majorité des situations, mon cas particulier étant certainement le pire.

Le serrage entre les deux tubes à l’aide de l’attache rapide peut se faire à différents niveaux, et la vis s’avère dans mon cas particulier un tout petit peu courte mais convient sans problème aux machines classiques. L’axe de maintien inférieur, sur lequel se montent les repose-pieds, est fileté sur toute sa longueur, et il faut prévoir une petite protection sous le tube diagonal à cet endroit. C’est toutefois le seul endroit en contact avec le cadre où la marque kiwi n’a pas inclus de protection, puisque les deux tiges de maintien sont entièrement couvertes de caoutchouc.

Kids Ride Shotgun - Tige filetée Shotgun

Le Shotgun semble posséder un point de déformation plastique très bas et va rapidement se déformer pour épouser la forme du cadre et conserver cette forme. C’est avantageux dans mon cas, épouser la forme du cadre permet certainement un meilleur maintien, mais cela signifie également que c’est potentiellement un produit à usage unique dans le sens où une fois monté et utilisé sur un vélo, il ne pourra sans doute pas être transféré sur un autre. Cette déformation n’est probablement pas un hasard, et on notera au passage les évidements présents sur les tiges de maintien pour soulager la pression sur le cadre. Il est en effet bon de rappeler qu’on peut facilement mettre beaucoup de pression sur une petite zone du cadre en cas de sur-serrage, ce qui peut s’avérer hasardeux.

Quoi qu’il en soit, malgré quelques ennuis pendant les premières sorties où la selle exhibait une tendance non contenue à reculer, une fois correctement réglé, l’ensemble est depuis resté parfaitement en place.

Afin d’être complet, je vous livre également les spécifications du bébé pendant ces premiers mois d’utilisation :

  • Age : 18 à 21 mois
  • Taille : ~ 85 à 88 cm
  • Poids : ~ 11 à 11.5 kg

Le Shotgun Seat en version 1.0 convient officiellement aux enfants à partir de 2 ans, mais comme nous allons le voir sans plus attendre, la solution semble tout à fait viable plus tôt pour un bambin tonique avide de sensations fortes.

 

Sur le terrain


Sur les sentiers...

L’installation de la bestiole sur sa selle version modèle réduit n’a rien de bien compliqué : on peut l’y hisser en étant soit-même sur le vélo selle baissée, ou bien même en étant à côté du vélo. Il est par ailleurs aisé de monter et descendre de machine une fois bébé installé, ou encore de l’en sortir ou l’y hisser en pleine sortie pour lui faire se dégourdir les jambes. A condition évidemment d’avoir une tige de selle télescopique, pilier du VTT moderne qu’on ne présente plus.

Malgré quelques retours d’expérience et autre tests parcourus ça et là démontrant sans équivoque la facilité de trimbaler nos têtes blondes sur le dispositif sans qu’elles ne succombent à l’appel d’un papillon pour quitter inopinément le navire, les premiers tours de roue se font logiquement avec une petite dose d’appréhension, d’autant plus si vous avez comme moi une version Tommy la Tornade plutôt que Sophie la Sagesse.

Si pendant la première sortie mon petit bonhomme fut prompt à lâcher le cintre pour me montrer un tracteur dans un champ ou un oiseau sur une branche, après deux ou trois virées il avait parfaitement intégré la nécessité de garder les mains sur le cintre, à tel point qu’il fallait désormais lui dire clairement qu’il pouvait le faire avant qu’il ne s’exécute, presque à reculons. Cet élan de sagesse peut toutefois s’avérer limité dans le temps, puisque quelques mois plus tard, enhardi par l’expérience et un peu plus de maturité, il est à nouveau prompt à lâcher une main, voir les deux lorsque nous roulons sur le plat et qu’il sent la situation propice à plus de frivolité.

Sur les sentiers...

La question qui vient forcément à l’esprit est celle de la technicité des sentiers et de la vitesse avec laquelle il est possible de les aborder sans que bébé ne soit catapulté hors bord, parce que résoudre un incident diplomatique avec madame (ou monsieur ?) n’est jamais un bon remplacement à la feu binouze post-sortie. Tous les enfants sont différents et leur âge va certainement déterminer en grande partie la réponse à cette question, mais je peux quand même vous livrer mon expérience.

La courbe d’adaptation pour mon bout de chou fut impressionnante : en moins d’une dizaine de sorties de 30 à 45 minutes nous passâmes d’un mode où chaque obstacle était évalué et abordé avec tact, à un régime certes bien loin de ce que j’ai l’habitude de rouler, mais qui permettrait sans problème de suivre la plupart des vététistes du dimanche. Sur les sentiers lissés à l’aspirateur, c’est très rapidement no-limits, et l’on devient esclave de son passager qui en demande sans cesse davantage quand il n’est pas en train de pousser des petits cris de joie ou rire aux éclats.

En virage, je n’ai pas vraiment trouvé la limite (non, vous n’êtes pas dans un test de pneus) : bébé est bien accroché et le fait d’avoir nos bras autour de lui rassure vis à vis d’un possible lâcher prise. J’ai d’ailleurs lors de ma seconde ou troisième sortie dû poser pied à terre dans un virage pour rattraper une roue arrière baladeuse, piégé par une manichéenne flaque de boue apparue comme par magie derrière un buisson, entraînant un pouffement de rire de la part de mon petit bonhomme toujours bien accroché au vélo.

Sur les sentiers...

Le facteur limitant est pour nous la force nécessaire à absorber les impacts sur la roue avant, point auquel l’ajout du cintre spécifique également vendu par la marque s’avérerait sûrement bénéfique, bien que je girouette encore au sujet de son utilité. En effet, bien que cette force soit davantage répartie sur son arrière-train par rapport à l’adulte l’accompagnant, position oblige, il n’en reste pas moins qu’une composante de celle-ci doit être absorbée par les bras de notre bout de chou, d’autant plus que le cintre est bas par rapport à ses épaules. Même raisonnement vis à vis du degré de pente dans lequel on s’engage.

Il faut de ce fait adapter sa lecture du terrain. Là où l’on s’appuyait avant sur ses sensations pour gérer les obstacles à faible amplitude en ne lisant le terrain que d’un point de vue macro, il faut revenir à un regard de pratiquant plus novice et s’attarder sur chaque racine, chaque cassure, chaque rocher pour se questionner sur les capacités de notre enfant à éviter le face-plant sur le cintre lors de leur franchissement. On se met à adopter des lignes très différentes sur ses singles favoris et l’on s’oblige à oublier des années, voir des décennies d’automatismes pour se concentrer sur l’impact du franchissement sur l’avant du vélo.

Les choses évoluent cependant bien vite, et à 21 mois mon petit bonhomme est capable d’encaisser tellement plus qu’à 18 que j’imagine sans problème un enfant de deux ans ou plus être trimballé à bon rythme en terrain bien plus exigeant, jusqu’à ne plus lui-même constituer une limite.

Sur les sentiers...

En montée technique, les premières sorties sont clairement facilitées en VTTAE par l’agrément que la centrale nucléaire du coin confère par batterie interposée. Un sentier qui demande engagement physique et concentration pour ne pas commettre d’erreur peut s’avérer très délicat à négocier sans marge de manœuvre quand il faut également gérer bébé encore peu habitué à garder les mains solidement accrochées au cintre lors du passage d’obstacles, et le surpoids alors encore nouveau qu’il entraîne sur l’avant du vélo. Etre en pleine possession de ses capacités techniques sans qu’elles ne soient bridées par un physique d’autant plus médiocre qu’il pâtit de notre condition de jeune parent en manque de sommeil chronique est un atout majeur permettant d’assurer une montée sans encombres pour notre jeune passager.

Mais qu’en est-il des sensations de papa-pilote sur le vélo ? Globalement, le paquet transporté sur la proue de notre engin se fait peu sentir. Vis à vis du terrain et des allures pratiqués, cet embonpoint n’est clairement pas limitant, et l’on roule sans noter une grande différence de comportement par rapport aux sorties en solo. Là où ce surpoids animé est le plus sensible, toutefois, c’est à mon sens dans les virages à plat, où l’on cherche à pencher le vélo outre-mesure. L’avant est difficile à placer de manière précise dans ce scénario, les sensations sont aux abonnés absents et de bien piètres courbes en résultent. Les virages à plat constituent une manœuvre bien plus technique qu’il n’y parait, où les années d’entrainement paient clairement des dividendes, et dans ce contexte on semble revenir des années en arrière en termes de prouesse technique.

Sur les sentiers...

Il sera intéressant pour moi de noter l’évolution des sensations quand les sorties deviendront plus énergiques. J’anticipe dès à présent quelques difficultés à vraiment se déplacer vers l’avant du vélo et quelques chocs casque contre casque qui ne seront pas les premiers.

Un point notable est la nécessite d’écarter légèrement les genoux tant au pédalage qu’en descente à cause de la selle et du popotin de notre enfant en bas âge, modulo la position exacte de celle-ci sur le vélo. Pour ma part, au pédalage la sensation fut légèrement troublante au départ, mais l’on s’habitue vite, et je n’ai pas eu l’impression que cela constitue un problème récurrent à la montée. Il peut s’avérer plus sensible si l’on souhaite vraiment mettre les gaz comme pour une sortie en solo, mais avec une orientation plus typée promenade cela semble assez anodin. En descente, on écarte assez naturellement les genoux, mais il faut le faire davantage ici. Notre position évolue légèrement, mais globalement la différence est à nouveau peu perceptible sur les types de terrains et allures pratiqués. Le plus gros changement est certainement, et cela rejoint les sensations en virages à plat, la capacité, ou plutôt l’incapacité, à pouvoir coller la jambe contre le cadre en virage comme on en a l’habitude.

Sur les sentiers...

Je n’ai par ailleurs pas opéré de changement de réglages côté suspensions : malgré le surpoids, les terrains et allures abordés sont à nouveau bien trop sages pour réellement solliciter une monture réglée pour rouler à bon train.

Et qu’en dit bébé dans tout ça ? Ma foi, il ouvre la bouche, tire la langue, rigole, pousse des petits cris et le seul mot qui lui vient à la bouche une fois en bas est “encore”. Ça doit donc lui plaire.

 

Verdict


Après quelques mois d’utilisation, et malgré un rapport prix/prestation en ligne avec les composants VTT de moyenne à haute gamme dont nous avons l’habitude, le Kids Seat de Shotgun est clairement un must-have pour tout papa-pilote ou maman-pilote qui souhaite faire partager son amour du deux roues cramponné à sa progéniture dès le plus jeune âge.

Si la solution n’est pas parfaite, elle constitue tout simplement une évidence par rapport aux autres types de dispositifs. Adulte comme enfant ont une vue inaltérée du terrain, et les sensations qui vont avec. Bébé n’est pas seulement une boule d’amour que l’on trimbale avec nous comme un bagage, il devient acteur de chaque sortie. La compatibilité est très large, et le prix est finalement modeste si malgré sa simplicité relative on compare le Kids Seat avec les autres modes de transport disponibles sur le marché.

Bref, je recommande totalement.

 

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Sébastien

Papa de Glisse Alpine et homme à tout faire depuis 2016. Rideur. Editeur. Photographe. Développeur. SysAdmin. Web Perf. SEO. Marketing. Café.

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11 commentaires sur “Test : Selle Kids Ride Shotgun

  • 30 septembre 2024 à 14 h 21 min
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    de retour aux affaires alors ?
    fais gaffe qu’il ne te demande pas un DH pour ses 2 ans.

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    • 2 octobre 2024 à 14 h 17 min
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      De retour, de retour… petit retour dirons-nous, ne nous emballons pas !

      Vu la draisienne de compétition prévue pour le prochain noël et le premier vrai vélo déjà pré-sélectionné pour ses ~3 ans, c’est tout comme !

      Répondre
  • 1 octobre 2024 à 10 h 01 min
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    Super content de voir le retour de Glisse Alpine ! Tu nous a manqué ! Mais si c’est pour la bonne cause, c’est à dire la pérennisation d’ici 15 à 20 ans de tes articles, alors ça va !!!

    Pour répondre à ta question que j’ai reçu :
    • Monsieur Glisse Alpine, j’aime tes articles fleuves, un article par trimestre me conviendrait tant que je suis sûr que tu n’as pas été remplacé par un robot.

    La spécificité de Glisse Alpine tient dans la qualité des articles et le fait que les sujets sont approfondis et on en ressort avec des informations complètes qu’on ne trouve nulle par ailleurs. Donc personnellement je préfère 1 article fleuve par trimestre que des sujets hebdomadaires sans saveur particulière. Peut-être commencer doucement en faisant la version 2.0 de l’article sur les pneumatiques qui mériterait une actualisation ?
    En tout cas bravo pour les balades avec ton bout de chou ! Prudence quand même et tant mieux si chacun trouve son bonheur !

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    • 1 octobre 2024 à 14 h 09 min
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      Tout à fait d’accord avec ce qui se dit au-dessus !
      Je préfère de loin un bel article bien construit tous les 3 mois, avec des infos précises et un peu d’humour comme on s’y est habitué qu’un article régulier mais dont le contenu à juste été trouvé pour combler ou parce qu’il faut écrire quelque chose.
      Hâte de boire les mots du prochain fleuve d’informations !

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    • 2 octobre 2024 à 14 h 22 min
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      Salut Dan Rider,

      J’ai beaucoup de requêtes pour des mises à jour sur les pneus et cet article en particulier, le problème c’est que depuis presque deux ans j’ai très peu roulé en solo, je n’ai rien pu tester de la palanquée de nouveaux pneus qui sont sortis depuis 2-3 ans 🙁 .

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  • 1 octobre 2024 à 21 h 37 min
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    Bon retour à toi Papa ‘lpine ou pape alpine ou papale … non pas ça
    Surtout pas d’IA ‘lpine. Du construit, du bien écrit, du technique, bref tout ce qui fait l’intérêt de ce site, quand bien même ce ne serait qu’une fois par trimestre. Et puis ça n’empêche pas d’espérer en attendant que n°2 sache écrire.

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    • 2 octobre 2024 à 14 h 25 min
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      Salut Hydro,

      Bébé aux commandes de Glisse Alpine, on y est pas encore, pour le moment il ne part pas encore faire du vélo mais faire du “laylo” 😀 .

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  • 2 octobre 2024 à 12 h 00 min
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    Bonjour le papa… et le fils ton …bon c est drôle il y a 26 ans déjà j ai bricolé sur mon vtt …(un semi rigide en fer et patins de base avec un tube haut du cadre) un système identique à l usage que ton essai sympa ..une selle fixé avec une chape sur le tube supérieur du cadre et deux reposes pieds sur le tube diagonal idem pour la chape …en évitant les passage de câble . En coulissant les chapes ,l une par rapport al autre , le réglage de la distance cul pied main de la petite et ensuite du petit ce faisait facilement .+ .un siège enfant derrière pour rouler à 3 et hop l école est pas loin et les chemins non plus ..mode très cool évidemment….et économiquement parfait pour les plus fauchés et ou bricoleurs economoecololo ..recyliste

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    • 2 octobre 2024 à 14 h 31 min
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      Salut Oliveri,

      Super ! Comme quoi rien ne s’invente (ou presque), toutes les idées se recyclent ! Bon il faut avouer que c’est plus confortable de tapoter sur son clavier cinq minutes pour commander sur internet que passer une journée dans le garage pour bricoler une solution DIY… mais certes moins gratifiant 🙂 .

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  • 2 octobre 2024 à 20 h 50 min
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    Une des deux premiers solutions me convient perso, mais je comprends que la deuxième est probablement plus simple pour toi monsieur Glisse Alpine. Et merci pour ce site au top.

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