Roc d’Azur 2016 : retour d’expérience
Le Roc d’Azur est une manifestation VTT d’envergure créée en 1984 et qui se déroule tous les ans à Fréjus (83) au mois d’octobre. Le Roc possède deux volets : c’est d’un côté un salon où toutes les grandes marques sont présentes, avec la possibilité d’essayer du matériel, tandis que les plus petites viennent également présenter leurs nouveautés et des technologies novatrices. En plus de cela, des épreuves pour tous les niveaux s’enchainent sur plusieurs jours.
Cette année, le Roc posait ses valises à Fréjus du 5 au 9 octobre. Mon ami Ben y participait : je lui ai donc demandé de me parler de son expérience sur place pour mieux comprendre l’ambiance qui y règne et le type d’épreuves proposées. Voici la retranscription de notre entretien, avec quelques photos qu’il a prises là-bas.
A quelle épreuve étais-tu inscrit ?
Je me suis inscrit à la Rando Roc Noire Alltricks : 51km et 1200m de dénivelé avec un départ le samedi en fin de matinée.
Qu’est-ce que vous aviez prévu au niveau logistique ?
Nous sommes partis à trois voitures car nous étions dix. On a dormi dans un camping à Puget-sur-Argent, à huit kilomètres de la base nature où se déroulait l’épreuve et se trouvaient les stands. On a loué deux mobile homes.
Nous sommes arrivés le vendredi en fin d’après-midi après avoir pris notre demi-journée. On a passé la soirée au camping après avoir déposé les vélos à la base nature.
L’organisation avait prévu de quoi garder les vélos ?
Oui, il y avait un système de consigne disponible à côté des stands, on pouvait donc déposer les vélos pour la nuit ou même pour la journée.
Ca devait être énorme si tout le monde déposait ses vélos là-bas ?
Oui, ils avaient réquisitionné un hangar complet. Quand on est arrivés il y avait peu de monde, donc on a pas fait la queue, mais ils avaient prévu une file d’attente complète. Pour 5€ la nuit et 2€ la journée on pouvait donc laisser nos vélos, mais en faisant un beau sourire on a réussi à ne payer que 2€ la nuit.
Le vendredi en arrivant on est donc allé déposer les vélos et on a fait un tour rapide des stands, mais c’était en train de fermer. Vu que les gens partaient on est rentrés au camping et on a sorti l’apéro. On a tourné au saucisson et au fromage, comme dans le Queyras en fait : on garde les bonnes habitudes.
Je suis pas si sûr que ça ait super bien fonctionné dans le Queyras…
Haha… Après on est allé se coucher. Le lendemain, réveil à 7h, le départ étant à 11h15. On était dans la deuxième vague, chaque vague comportant 850 personnes.
Combien de personnes étaient inscrites à l’épreuve ?
Je ne sais pas trop. En tout 20 371 personnes étaient inscrites aux différentes épreuves. Et environ 150 000 spectateurs.
Donc lever, préparation, p’tit dej. Ensuite on est partis vers 9h direction les stands pour visiter un peu. On est passé devant une piste de test, où un de mes potes s’est rendu compte qu’il avait oublié son casque. Du coup on a fait le tour des stands pour essayer de trouver le casque le moins cher. Il s’est retrouvé avec un casque à 100€ sur la tête.
Ensuite on a récupéré les vélos, on les a vérifié puis on a mis les dossards récupérés la veille.
Pour le départ tu passes sous un portique qui affiche les numéros de dossards qui doivent y passer. Il y avait un champ complet avec des vélos partout. On était donc 850 à essayer de trouver une place vers la ligne de départ. Et là, la pression monte, c’est un truc de fou.
Sérieusement ?
Oui, parce ce que les mecs te mettent la pression au micro et certains sont là pour envoyer des watts. Le gars à côté de moi était en train d’ajuster ses pressions, du coup t’entends “psshhh pssh psshhhh”, tu te retournes en te demandant s’il y a une fuite, en fait non ! Donc tu sens l’adrénaline qui monte, c’est un truc de fou.
Deux minutes avant le départ, les meilleurs français sont venus faire un petit show devant nous. Sur la longue ligne droite ils nous ont fait un départ en mode “je met les watts” : on a cru que le gazon allait s’arracher.
Et vous étiez proches de la ligne de départ finalement ?
On a réussi à se caler à 7-8m de la ligne, donc il n’y avait pas trop de monde devant nous.
La ligne de départ était assez large ou il fallait être devant sous peine de se retrouver très loin derrière en queue de peloton ?
A vue d’oeil elle devait faire une vingtaine de mètres de large, et les gens étaient entassés sur 70-80m en profondeur.
Quand le speaker au micro annonce “plus que 15 secondes”, t’entends toutes les pédales auto qui s’enclenchent telles des Formule 1 qui s’échauffent sur la ligne de départ.
Le départ est donné, et là, gros moment de solitude : un énorme nuage de poussière s’élève devant nous. Impossible de voir à plus de 2m de distance. Moi j’ai pas trop compris ce qui s’est passé, ma roue arrière s’est bloquée sur deux mètres : j’ai eu un gros coup de flip mais c’est repartit.
“Je suis allé au roc d’azur, j’ai réussi à faire dix mètres, c’était trop cool”
T’imagines, y’a 849 personnes qui te passent devant sur la ligne de départ, et toi t’es là, bloqué, le premier à avoir cassé ton matos… Ca aurait été la honte !
Donc une fois le départ passé, on se retrouve séparés en deux groupes, parce qu’on est cinq à avoir été bloqués derrière alors que les autres ont réussi à passer devant parmi les premiers. Le problème c’est que sur ce type d’épreuve, quand il y a du monde, tu vas pas à ton rythme mais au rythme des autres. Donc quand tu peux, tu doubles, mais c’est pas évident.
Il y avait un tronçon assez long au départ où tu pouvais doubler où ça partait rapidemment en single ?
En gros c’est large comme la ligne de départ sur environ un kilomètre, ça zigzague dans le champ justement pour étaler la vague.
Le premier ravito arrive très rapidement : on a eu du plat sur 8km, et à la fin du plat c’était déjà le premier ravitaillement. Il était sans doute là aussi pour les autres épreuves, car chaque circuit, qu’il soit plus ou moins long, passe par ces points là.
Le départ est commun aux autres épreuves ?
Oui, le départ est communs aux autres épreuves.
Tu veux dire que lors d’un départ, tout le monde ne fait pas la même épreuve ?
Non, quand une vague se lance, tout le monde fait la même épreuve. Mais le Roc dure cinq jours, il y a plein d’épreuves, et tous les départs se font là. Quand tu roules, il y a des flèches pour indiquer les autres parcours, et les chemins qui ne sont pas les bons pour l’épreuve en cours sont bloqués.
Je vois.
Et donc au premier ravito on se regroupe et on mange en un quart de seconde, à tel point que je me retrouve avec un mélange de cacahuètes, bananes et jus de fruit dans la bouche.
On repart et on attaque très très fort. La première montée qui dure 27 minutes pour ma part, on prend 300m de dénivelé d’un pourcentage vraiment violent et on voit énormément de gens pousser. Nous on s’est dit qu’on allait se donner à fond pour la passer. Donc on est arrivés jusqu’en haut sans poser pied, en tous cas pour moi. Sauf qu’en ayant autant forcé ça m’a donné tellement mal au ventre que j’ai cru que j’allais vomir avant la fin de la montée.
C’est à cause des cacahuètes-bananes ça.
Ouais, c’est ça ! En arrivant en haut j’étais pas le seul à être dans cet état. Il s’avère que les autres qui avaient autant forcé avaient exactement les mêmes symptômes ! Donc on s’est arrêté cinq minutes pour reprendre nos esprits.
Ca valait le coup de monter en vélo !
On est quand même montés sans poser le pied ! Fallait le faire quand même, je peux t’assurrer qu’elle était costaud.
Il s’avère qu’un de mes potes s’est totalement cramé dans la montée, il était pas dans son meilleur jour. Il se trouve que c’était celui qui avait oublié son casque. D’habitude, il roule bien, mais ce jour là il était complètement mort. Finalement il finira l’épreuve, mais en ayant coupé un morceau.
La suite est une alternance de chemins larges et de singles, et sur le premier bout de single qu’on va récupérer, il y aura une toute petite difficulté, juste un bout un peu cassant, mais ça suffira pour que certains posent pied à terre et poussent le vélo dans la descente. Et ça, ça crée des bouchons d’enfer.
J’imagine…
Donc là on a attendu quinze bonnes minutes à l’arrêt complet.
Carrément ?
Oui, on a attendu à côté du vélo. En arrivant dans la descente on s’est dit qu’il devait y avoir un passage difficile, mais en fait on l’a passé et on s’est demandé en bas ce qui s’était passé : c’était un peu le minimum syndical, il y avait juste une petite marche, un caillou.
On continue, et pour éviter d’être à nouveau dans les bouchons on envoie les watts. C’est payant, parce qu’on arrive au ravito suivant, et après on ne verra plus trop trop de monde, donc on a pu bien rouler dans les descentes.
Jusqu’au moment où un pompier nous demande de ralentir parce qu’une voiture de pompiers montait sur le chemin. On l’a retrouvée, coincée dans le fossé. Finalement on a posé les vélos pour les aider à en sortir.
Et finalement vous êtes arrivés dans quelles positions ?
Je sais pas, j’ai regardé mon temps sur le site, mais il n’y a pas de position à côté.
Quel était ton temps ?
J’ai un temps total de 5h39 et un temps de roulage de 4h14 d’après Strava. Le problème c’est qu’à 10km de l’arrivée, on était à nouveau coupés en deux groupes. On a attendu 10 minutes sans voir personne. On a appelé l’autre groupe, et finalement on a appris qu’ils étaient au 31e kilomètre alors que nous étions au 36e : ils avaient eu deux crevaisons. On a donc fait en tout une pause d’une demi-heure pour les attendre.
On est repartis, jusqu’à ce que j’ai une crampe à un kilomètre de l’arrivée. Je me suis arrêté sur le bord pour essayer de calmer le truc. J’ai réussi à repartir et je suis arrivé avec ma crampe sur la ligne d’arrivée.
Je suis en train de regarder, seulement 280 personnes avaient mis en route Strava lors de l’épreuve…
Ah ouais ?
Oui, et tu arrives 238e sur 277 !
En même temps c’est logique, avec le temps qu’on a passé à attendre ! On l’aurait fait d’une traite, on aurait fait un bon score. Là on a du attendre une demie heure pour les crevaisons, nous nous sommes arrêtés pour filmer et prendre des photos. De toutes manières on y est pas allé pour faire la course, clairement. Et comme je te l’ai dit, tu vas pas à ton rythme, tu vas au rythme des autres. Le premier single était bouchonné, et même si c’était pas le cas des suivants, les gens se suivaient quand même, ça faisait un serpentin. Ca roulait bien, mais dans les descentes j’étais toujours bloqué par quelqu’un. Même quand t’arrives à doubler, tu roules bien pendant trente secondes puis tu te retrouves à nouveau bloqué par quelqu’un d’autre. Au final tu prends des risques pour doubler, c’est assez compliqué de faire des gros temps.
Il fallait leur geuler dessus : “Pardon, ça bloooque !”
Haha ! Après on était pas venus pour ça, on s’est éclatés comme des dingues quand même. Ils ont fait 2-3 passages sur le sable. Ils en avaient rajouté et c’était assez compliqué à rouler, le but étant d’aller le plus loin possible. Ils avaient fait ça près des bars, des photographes étaient là. D’ailleurs il y avait des photographes tout au long du circuit, mais à 7€ la photo…
Donc il y a eu deux bacs à sable très compliqués à passer. J’ai passé le deuxième à 100% et le premier j’ai bloqué vers 80% : dans un virage j’ai pas réussi à tourner. C’est très dur dans le sable comme ça.
Ensuite, passage de la ligne d’arrivée, où on a pu récupérer un t-shirt, une binouze et une barre Isostar pour se remettre.
Combien coûtait l’inscription déjà ?
On a payé 32€.
Une fois que c’était terminé on s’est rassemblé et puis on a fait un tour rapide dans les stands. On a voulu laver les vélos, mais il y avait trop de monde, donc on les a déposé directement à la consigne avant de rentrer au camping où on a fait un plongeon dans la piscine.
On a mangé et on est sorti à St-Raphaël dans un casino pour essayer de gratter quelques sous. Mon collègue qui a acheté le casque à 100€ a joué 50€ à la roulette, en a gagné 150 et n’a donc pas perdu son week-end ! Après on est tous allé manger une glace et boire un coup. Certains sont allés s’éclater… Tout ce qui se passe au Roc reste au Roc.
Mais encore ?
…
Le lendemain on est retourné à la base nature où on est allé voir les stands qu’on avait pas visité. Il y en avait encore un paquet, car en tout environ 150 stands étaient présents. Il y avait aussi une compétition de BMX, trial, etc…
On a récupéré les vélos et je suis allé laver le mien, ayant eu le courage d’attendre. Vers 3h de l’aprème, retour chez nous dans la Drôme.
Et niveau stands alors, c’est intéressant ? Beaucoup de marques exposent ?
Oui, c’est plutôt intéressant.
Comment ça se passe, tu peux essayer le matos que tu veux ?
Oui, certains stands proposent des tests de matériel. En général, c’est les grosses marques : Canyon, Giant, Scott, … Tous les gros stands étaient là pour proposer leurs dernières montures. Petit clin d’oeil à (Simon), il y avait son (Strive) monté en Fox plutôt qu’en Rockshox.
Tu l’as essayé ?
Non, il n’était pas en essai celui-là.
Ah. Ils faisaient essayer quoi alors ?
J’ai pas trop regardé chez Canyon.
Tu as essayé un Radon ? (Ben lorgne sur les vélos de la marque depuis quelques temps)
Finalement j’ai pas essayé de vélo. Je voulais, et puis on est parti sur autre chose et j’y ai plus pensé. On s’est pas franchement ennuyé donc c’était assez dur de trouver du temps pour faire des essais.
Il y a aussi beaucoup de petits stands qui vendent des vêtements et autre, et beaucoup de petites marques qui présentent leurs nouveautés. Par exemple, une marque nous présentait une nouvelle méthode de roue libre, incorporée dans le boitier de pédalier.
Ah oui, il me semble avoir lu quelque chose là-dessus. Ca a l’avantage de te permettre de passer tes vitesses à tout moment, sans pédaler.
Après, moi je l’ai pas vu, mes potes m’ont raconté. Mais il parait que c’est lourd, bien qu’en effet ça ait cet avantage.
Après on a aussi vu le stand Serre-Chevalier, où on a été super bien reçus. On est tombé sur une femme super sympa. On est arrivé à huit, elle nous a reçu et on a eu le droit à un apéro au vin, puis des chips, avant d’attaquer à la pression.
Haha ! Et elle avait quoi de beau à vous raconter pendant tout ce temps ?
En fait il y avait une télé qui présentait un peu le domaine Serre-Che et leurs pistes d’enduro. Pas de DH, d’enduro. Je vais y revenir. Bref, au bout d’une vingtaine de minutes un jeune qui bosse là bas est arrivé, Fabien. Super sympa, il nous a présenté le domaine qu’ils ont créé là-bas. Comme d’habitude, des pistes qui vont du vert au noir, mais ce sont des pistes sans jumps, vraiment orientées enduro. Plus c’est raide, plus ça tend vers le noir. En tous cas ça nous a vraiment intéressé, et l’année prochaine on va y aller.
Opération concluante donc pour le stand Serre-Che qui a réussi à vous vendre un séjour là-bas !
Ah mais clairement, quand tu vois les photos et les vidéos, tu te régales déjà ! C’est pile ce qu’on fait d’habitude. C’est vraiment notre milieu, les singles qui descendent où tu peux envoyer…
Et sinon, d’autres stands percutants ?
J’ai trouvé mon fameux stand GT, où j’ai été déçu. Je pense que les commerciaux ont pas compris comment fonctionnait la communication. J’ai l’impression que c’est leur point faible à cette marque…
S’il n’y avait que ça ! (Ben roule actuellement en GT)
Haha, en fait tous leurs gros vélos n’étaient pas mis en avant, ils étaient au fond, alors que devant il y avait des vélos électriques et l’entrée de gamme avec des fourches Suntour. Alors d’accord, de l’électrique il y en avait partout, mais ils ont des supers vélos de DH à 7000€ qui étaient planqués dans le fond. Même en enduro ils sont bons, mais eux aussi étaient cachés.
Et ils faisaient des essais ou pas ?
Non, eux ne faisaient pas d’essais.
Tu as vu les nouveaux modèles GT quand même ?
Ils avaient un Force, le remplaçant du mien, en carbone. Le Sensor, le même en version plus light en 130mm je crois. Le Sanction qui est le gros enduro, et un DH, le Fury. Et après c’était les semi-rigides et électriques donc ça ne m’intéressait pas. Pas de tests, je sais pas, c’était mal présenté.
Après il faut savoir que les stands qui proposaient du matériel de test étaient quand même rares. Même Spé(cialized) je suis pas sûr qu’ils proposaient du test, bien qu’ils avaient un gros stand pour montrer leurs modèles.
70% étaient des stands pour revendre du matériel du style lunettes, fringues, etc…
J’ai quand même vu le stand d’un pote qui revend du matériel de protection pour moto, VTT, etc… Il mettait des smarties sur un socle, une protection dessus, et il lançait une boule de bowling en comparant une protection classique et les siennes. Ca semblait plutôt efficace !
Pour revenir sur l’épreuve en elle-même, raconte-nous un peu le type de terrain que vous avez rencontré, la difficulté physique et technique, et puis au final est-ce que tu recommandes cette épreuve ?
Vu qu’on est parti pour 51km, au niveau physique il faut quand même avoir un petit bagage. Certaines montées étaient quand même très très raides. Sinon tu es obligé de pousser, c’est dommage. Au niveau longueur, ça tire aussi. Moi j’ai crampé malgré avoir bien bu.
Tu avais ta poudre ? (Ben met de la poudre sucrée dans son eau, véritable produit miracle, certifié anti-dopage sur la boite !)
En fait je l’avais au début, et je suis sûr que c’est à cause de ça. J’ai pas eu de crampe depuis plus d’un an, depuis que je la prends. Et là j’avais mis de la poudre dans les 2L de ma poche, sauf qu’ils étaient finis vers la moitié de la course. Ensuite j’ai choppé les bouteilles pour re-remplir la poche, mais c’était de l’eau pure.
Oh mon Dieu, de l’eau pure !
Ouais, de l’eau pure !
Catastrophe !
Vers la fin, à 10km, j’ai senti le truc arriver. Mais vraiment violent ! Et j’ai crampé dix minutes après.
Sans dopage, c’est plus compliqué !
Comme quoi c’est vraiment efficace…
Au niveau technique y’a 2-3 passages assez raides mais qui se passent assez bien. Le problème est qu’au fur et à mesure que tout le monde passe, les chemins se détériorent, pas mal sont des bûcherons complets. On était dans la deuxième vague et certains endroits étaient déjà creusés de trente centimètres. Je pense que la dernière vague a du déraciner les arbres !
En ce qui concerne les terrains : très sablonneux et secs. Un peu de caillasse de temps en temps. Un petit peu de route, mais vraiment pas grand chose, peut-être un kilomètre.
Après, qu’est-ce que j’en pense… Y’a un peu trop de monde.
C’est ce qui me faisait peur aussi, c’est pour ça que je me suis pas inscrit
Le truc c’est qu’au fil de la rando ça s’étale, donc ça va de mieux en mieux. Certains viennent vraiment en mode compétition. A un moment un gars m’a chopé le guidon et a failli me faire tomber. Je lui ai fait une remarque, il a même pas tourné la tête. J’ai cru que j’allais lui en coller une.
Donc il y a ça en point négatif. En point positif : tu rencontres plein de gens, dont la plupart sont super sympas. Ensuite, c’est le Roc, quand même une des plus grandes compétitions, enfin, rassemblement de VTT.
Ouais, enfin, maintenant avec le blog on va savoir que les gens marchent dans les montées, que dès qu’ils arrêtent de se doper ils n’y arrivent plus : le prestige va vite s’envoler !
Haha, ouais. En tous cas c’est quelque chose que je referais sans problème, mais plutôt sur une autre épreuve. J’ai vu qu’ils faisaient une épreuve qu’ils appellent all-mountain aussi. Je sais pas si c’est moins typé XC que ce qu’on a fait. Sur le profil les descentes ont l’air plus raides, c’est peut être plus intéressant. On verra l’année prochaine. En tous cas ça reste quand même sympa et gravé dans ma mémoire, sans problème !