Crankworx : c’est reparti !
La semaine dernière se tenait la première étape des Crankworx 2016 : Rotorua !
Les Crankworx : késako ?
Originaires de Whistler, BC (la mecque du VTT 😉 ), où s’est tenue la première édition en 2004, les Crankworx sont des évènements centrés autour du vélo de montagne et leur pratique extrême, avec des épreuves de DH (descente), slopestyle ou encore enduro.
Ils se tiennent sur plusieurs jours et permettent aux meilleurs rideurs mondiaux de se retrouver sur des épreuves parfois assez uniques, comme les “whip-off championships”, compétitions où le whip le plus extrême l’emporte !
Les étapes 2016
Chaque année, trois rendez-vous à ne pas rater : un dans l’hémisphère sud, un en Amérique du nord, et un en Europe.
Cette année, comme l’année dernière, c’est Rotorua, en Nouvelle-Zélande, qui a ouvert le bal du 5 au 13 mars.
Après avoir fait étape aux 2 Alpes ces dernières années, les Crankworx restent en France en 2016, mais posent leurs bagages aux Gets, du 15 au 19 juin.
Enfin, comme toujours, l’évènement se terminera à Whistler du 10 au 21 août.
Retour sur l’édition 2015 aux 2 Alpes
Si vous avez suivi, vous avez remarqué que l’an dernier c’est aux 2 Alpes que s’est tenue l’édition européenne des Crankworx, et évidemment je ne pouvais pas rater ça ! Si je n’ai pas pu me déplacer pour la journée slopestyle, j’ai en revanche bravé le soleil de plomb pour être aux premières loges des finales de l’air DH.
Alors je dois dire que j’ai quand même été très surpris par la fréquentation de l’évènement. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit au niveau de Whistler, mais j’ai quand même eu la nette impression que le public n’était pas vraiment au rendez-vous. De ce que j’ai pu voir sur certaines photos et vidéos, la journée slopestyle a plus attiré les foules, certainement parce que c’est plus impressionnant visuellement. Mais voilà, perso je suis plus gros vélo qui descend à toute vitesse que pirouettes dans les airs 😉 .
Ce qui m’a vraiment plu, c’est la proximité avec les rideurs que l’on ne voit habituellement que dans les vidéos et en photo sur les sites de VTT. Là, 5 minutes après avoir garé la voiture, j’étais sur la place de l’office du tourisme, entre les bus et les stands Lapierre, Commencal et consors, avec d’un côté Myriam Nicole posée dans un fauteuil et de l’autre Tracey Hannah qui s’affairait autour de son vélo.
Après avoir pas mal bougé pour prendre quelques clichés des riders amateurs le long de la matinée, j’ai trouvé un spot sympa et pas très loin de la ligne d’arrivée qui m’a permis de mitrailler toute l’après-midi puis de me retrouver près du podium pour la remise des prix.
Le public, relativement sage, n’a cependant pas hésité à s’enflammer lors des derniers runs, et notamment celui de Loic Bruni. Le grand écran près de la ligne d’arrivée a rempli son office, mais la sècheresse qui s’est abattue l’été dernier dans la région a transformé les pistes en torrents de poussière que les mudguards que certains rideurs avaient choisi d’utiliser avaient bien du mal à canaliser. Donc sur ce fameux écran on voyait surtout des nuages de poussière virevolter dans le sillage des coureurs !
Superbe journée donc, qui s’est en plus conclue par une rafle des premières places par les français : seconde place pour Remi Thirion et victoire de Loic Bruni chez les hommes, victoire de Myriam Nicole chez les femmes !
Il s’est passé quoi sur la première étape 2016 ?
Comme l’an passé, la saison commence bien, avec une victoire de Loic Bruni, qui comme le reste de la team Lapierre Gravity Republic tourne maintenant sur cadre Specialized.
Je vous laisse découvrir les photos de l’étape de DH sur Pinkbike 😉 .
Rendez-vous aux Gets en juin !
J’espère vous avoir convaincu avec ma petite synthèse de l’an dernier que les Crankworx, c’est trop cool ! L’étape française ce n’est que dans 3 mois, mais mis à part circonstances exceptionelles, j’y serai ! Si vous aussi vous partez aux Gets à cette époque, faites-moi signe 😉 .