Test : Klaxon Decathlon Monster
Un des plus importants challenges de notre temps, rarement adressé par l’industrie du VTT, est celui de la sur-fréquentation des sentiers. Il devient souvent difficile de se frayer un chemin parmi les piétons, qui, s’ils ont tendance à laisser la voie libre en descente en entendant le tintamarre produit par un enduro aux roulements ayant dépassé leur date de péremption, semblent bien impassibles aux échos de sanglier en rut produits par le rideur lambda qui crache ses poumons à la montée. Tant et si bien qu’il faut user de la voix pour tant bien que mal se frayer un chemin parmi la foule en pèlerinage post-confinement, ce qui n’arrange pas les affaires du pratiquant déjà au bord de la syncope.
J’ai cependant réussi à mettre la main sur un produit révolutionnaire qui introduit une vraie rupture dans notre pratique quotidienne, et c’est un test complet de cette merveille technologique que je vous propose aujourd’hui, le klaxon Decathlon ici en version Monster.
Fiche technique
Le klaxon Decathlon Monster affiche clairement la couleur (verte) avec des dimensions utiles imposantes de 76 x 71 x 38mm, bien au-dessus de ce que l’on peut habituellement mesurer sur l’ancienne génération de dispositifs avertisseurs, souvent qualifiés avec dédain de “sonnettes”.
On notera au passage l’utilisation d’une nomenclature claire pour désigner ce modèle comme les quatre autres déclinaisons disponibles que j’aborde en fin d’article.
“Ce produit […] est principalement destiné aux rideurs expérimentés.”
La bague de serrage est livrée avec un réducteur, point appréciable pour ce produit qui, comme nous allons le voir plus loin, est principalement destiné aux rideurs expérimentés, en très bonne condition physique, qui cherchent avant tout la performance. La multiplication des standards dans l’industrie du VTT est un fléau qu’une bonne compatibilité permet d’agréablement contourner.
Grâce à cet adaptateur, Decathlon permet par ailleurs l’initiation des plus jeunes à ce type de matériel, ce qui constitue toujours un point positif. L’utilisation de ce produit est cependant restreinte aux plus de 3 ans d’après l’emballage, ce qui, vous en conviendrez, n’est pas très inclusif.
“Malgré un schéma de couleur aguicheur […] les finitions sont tout au mieux dans la moyenne basse.”
Le serrage de ladite bague se fait cependant via une vis à empreinte cruciforme, totalement hors sol par rapport au contenu de la trousse à outil du pratiquant moyen. Il convient donc à l’installation de veiller à ne pas trop serrer la bague pour lui permettre de tourner sur le cintre en cas de chute, mais également pour pouvoir retourner le vélo sans dommage en cas de panne technique sur les singles. Une fois cette précaution prise, les dimensions de l’engin, bien qu’impressionnantes, ne constituent pas un obstacle à la manœuvre décrite précédemment.
Malgré un schéma de couleur aguicheur aux teintes vives qui aurait toutefois pu s’avérer un tantinet plus agressif pour mieux remplir sa fonction, les finitions sont tout au mieux dans la moyenne basse, ce qui peut se comprendre pour une première série, bien que l’on soit en droit de s’attendre à mieux pour les suivantes. Bien que décevantes, ces finitions n’entachent en rien les performances de ce klaxon, sur lesquelles je vous propose de revenir dès à présent.
Sur le terrain
Cet avertisseur sonore est une petite révolution dans la pratique de tous les jours. Je dois cependant en préambule avouer que les conditions actuelles ne m’ont pas permis de le tester en montagne sur des sorties à la journée, et il incombera donc à de futures escapades de déterminer s’il est aussi efficace sur les marmottes, actuellement en hibernation, que les randonneurs, actuellement en confinement.
Les premiers tours de roue en compagnie du klaxon ne souffrent d’aucune lacune. On aurait pu croire que sa prise au vent eut pu constituer un désavantage conséquent tant en descente qu’en montée, mais il n’en est rien. Chrono à l’appui, je n’ai pu constater aucune différence au-delà de la marge d’erreur sur plusieurs descentes et montées de test. Je suppute que les deux appendices roses au sommet du corps du klaxon permettent de casser les turbulences telles des winglets (figure ci-dessous) et ainsi optimiser le flux d’air.
On peut sans forcer le trait affirmer que la conception de ce klaxon est au niveau de ce que l’ingénierie aéronautique produit de meilleur et, à mon sens, l’industrie aérospatiale européenne aurait tort de ne pas prospecter chez la marque française dans les mois à venir pour dénicher quelques talents actuellement sous-exploités.
L’efficacité du dispositif dans son ensemble est redoutable. J’ai pu constater, avec étonnement, la propension du promeneur à sauter tel un lièvre dans les fourrés à l’ouverture de la chasse dès la première activation de cet avertisseur aux impressionnantes performances. Je vous propose par ailleurs ci-dessous un court clip sonore, qui vous permettra de vous faire votre propre avis sur la réponse en fréquence du dispositif, enregistré via un micro Shure SM57 (et oui, grâce à vous fidèles lecteurs, Glisse Alpine ne recule devant aucun investissement quand il s’agit de tester scrupuleusement des produits qui constituent l’avenir du futur).
Si l’on peut s’étonner de la conception qui omet un circuit hydraulique et fonctionne uniquement via un ressort pneumatique, c’est pour moi pari gagné. Logiquement, pas de réglage en compression ou rebond, ce qui constitue habituellement un point noir majeur que le lectorat de Glisse Alpine connait bien maintenant.
Ici, il n’en est rien. Une fois pressé, le corps du klaxon revient en position ni trop vite, ni trop lentement, et permet d’enchaîner les avertissements sonores à une vitesse qui suffit à faire déguerpir les randonneurs les plus fatigués. La résistance offerte par le ressort à air, lui-même non-réglable, me parait également parfaitement en phase avec une activation franche mais facile pour la plupart des rideurs. Les mains de bûcherons auront cela dit peut-être tendance à faire talonner le dispositif, ce qui sur mon exemplaire ne semble pas introduire de fatigue ou casse mécanique spécifique. Je n’ai pas non plus constaté de dégradation des performances ou fading après plusieurs cycles d’utilisation répétés, et ce malgré les températures printanières actuelles.
“L’ajout de tokens serait également […] bénéfique.”
Bien sûr, une évolution logique pour les séries à venir serait d’inclure une valve permettant de pressuriser le dispositif à sa convenance, et ainsi optimiser le comportement du ressort pour tous les gabarits. Cela semble cependant constituer une entreprise compliquée, puisqu’il faudrait alors certainement que la marque introduise un circuit hydraulique dédié plutôt que se reposer sur les propriétés du matériau actuellement utilisé pour gérer la compression et le rebond. L’ajout de tokens serait également potentiellement bénéfique, tant qu’il n’entrave pas la mise en action.
Mais le jeu en vaut-il la chandelle ? Difficile à dire, mais pour prendre un exemple historique que j’évoque fréquemment, il ne fait nul doute que la complexification par SRAM de la tige de selle télescopique via son modèle Reverb, avec l’utilisation, entre autres, d’une commande hydraulique, n’a amené par rapport à un modèle primitif comme le Gravity Dropper que du bon, grâce notamment à une fiabilité à toute épreuve, jamais égalée depuis et très probablement à l’origine du succès qu’elle n’a cessé de connaître.
Un point noir existe cependant, c’est celui de l’ergonomie. L’activation du klaxon nécessite de lâcher temporairement le cintre, ce qui limite son utilisation aux montées peu techniques. On peut donc se poser la question de son utilité à bord d’un VTTAE, qui permet de tacler des pentes bien plus ardues que son homologue dénué de moteur. On pourrait croire que la plainte lancinante d’un moteur électrique fut apte à chasser le bipède des monotraces, mais il n’en est rien. Ce constat, partagé par tous les assistés de l’atome comme votre honorable serviteur, pousse à l’adoption d’un tel dispositif sonore sur ce type de machine comme sur celles qui luttent contre la révolution électrique.
“Le klaxon Decathlon Monster marche, ou plutôt roule, sur une ligne de crête très étroite.”
Ainsi le klaxon Decathlon Monster marche, ou plutôt roule, sur une ligne de crête très étroite : peu adapté au grand public attelé à une batterie, et tourné uniquement vers les pratiques les plus extrêmes qui nécessitent de pédaler des heures pour une ou deux minutes de descente. C’est un choix osé que celui effectué ici par la marque française que l’on connait plutôt pour ses produits visant à démocratiser les pratiques sportives auprès du plus grand nombre. Decathlon balaye ici la réputation qu’on lui prête parfois de concevoir du matériel pour sportif du dimanche (ou pour unité de réanimation Covid, les termes étant selon certains interchangeables, bien que je ne m’aventurerais personnellement pas à de telles conclusions).
Il est également redoutable durant les sorties à plusieurs, notamment quand il s’agit de motiver ceux qui ont choisi d’éviter l’atome et souffrent dans le silence. Il est facile de prétendre supporter ses amis, comme peuvent le faire chaque été des milliers d’accrocs aux caravanes et mini-saucissons en déployant un impressionnant tintamarre lors du passage d’un épilé habillé de jaune, tout en espérant secrètement que le cri strident de ce dispositif vienne à bout de leurs dernières forces et finisse par les convertir à la supériorité du pédélec, histoire de ne pas toujours devoir les attendre à bord de son poumon à électrons.
Verdict
Ce klaxon Decathlon est indéniablement un produit à l’immense valeur ajoutée, qui s’il pêche par quelques omissions ou choix douteux sur la plan purement technique, se révèle à l’utilisation réellement disruptif. Si vous lisez Glisse Alpine depuis longtemps, vous savez que je considère la tige de selle télescopique comme la dernière vraie révolution dans le monde du VTT. Si cette dernière a permis un changement de paradigme lors de la première moitié des années 2010, avant que l’innovation stagne, il y a fort à parier que ce type de matériel va constituer la révolution de la décennie 2020.
“Cet avertisseur sonore […] est un vrai bijou d’ingénierie.”
Contrairement à la boite de vitesses évoquée il y a peu, technologie balbutiante et simpliste qui pêche par une approche qui manque de raffinement, cet avertisseur sonore, euphémisme s’il en est, se révèle être un vrai bijou d’ingénierie, qui dissimule sous des traits joueurs le travail colossal entrepris pour faire tenir dans un form-factor si réduit un tel concentré de performance.
Malheureusement, à l’heure où j’écris ces lignes, le produit est déjà en rupture de stock, et seules les versions Licorne, Robot, Ocean et Arctic sont encore disponibles à la vente. Cet état de fait n’a à mon sens rien d’une coïncidence. La mouture Monster offre clairement un avantage sur le terrain, où son design agressif est un point fort conséquent pour faire obtempérer, voir déguerpir, le randonneur imprudent qui ose s’aventurer sur un chemin fréquenté par l’élite sur deux roues.
Les versions Ocean et Arctic sont à mon sens à réserver à une pratique urbaine, où le piéton a déjà l’habitude de se faire héler à longueur de journée par des vélotaffeurs constamment irrités de voir un bipède se mouvoir sur le trottoir, là où d’éphémères pistes cyclables bourgeonnent au printemps avant de tirer leur révérence à grands coups de rétropédalages politiques.
“La version Licorne souffre d’un placement compliqué…”
La mouture Robot peut tirer son épingle du jeu pour une pratique fatbike dans la neige, grâce à sa couleur qui porte à croire que l’utilisateur est un moniteur ESF, tandis que la version Licorne souffre d’un placement compliqué vu sa faible visibilité et un unique appendice à son sommet. Tout porte à croire que ce modèle a uniquement été conçu pour éviter un possible contentieux avec la communauté LGBTQXYZABCDEF qui ne pourrait s’identifier dans le modèle Ocean en forme de poisson, le modèle Robot en forme de plug, ou le modèle Arctic, en forme d’on ne sait trop quoi. La ressemblance avec une marmotte albinos est frappante, mais vous comprendrez que depuis le tollé provoqué par une vidéo de l’animal engagé avec un bicycle dans un sprint à l’issue défavorable en juin 2017, je n’ose guère m’aventurer sur un terrain qui pourrait provoquer un conflit avec une quelconque ligue de défense du droit animal.
Le klaxon Decathlon Monster est donc un produit que je recommande avant tout autre, et qui reçoit cette année le très convoité prix GA ou Glisse d’Avril.
NDLR : aucun poisson rouge n’a été blessé lors de la création de cette récompense.
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je trouve dommage qu’il n’existe pas avec une tete d’aigle 😉
magnifique test on sent le professionnalisme et le degré d’investigation
Salut pepelafrite,
Merci, j’ai en effet déployé une somme d’efforts considérable pour ne rien laisser au hasard, je compte sur cet article pour promouvoir le sérieux du site auprès des marques et obtenir davantage de matériel en test. C’est un peu quitte ou double, j’espère avoir fait les bons choix et démontré la qualité de Glisse Alpine comme site d’information auquel on peut faire confiance.
La tête d’aigle est en effet une excellente idée, son regard perçant serait à n’en pas douter un atout majeur pour faire fuir les randonneurs arrivant en sens inverse. J’ai cependant un doute sur la cohabitation dans le lineup de la marque avec la marmotte albinos, ce rapace étant un prédateur naturel de cette dernière, qui malgré son camouflage naturel ne saurait se soustraire à ses serres.
Après plusieurs sorties, je lui préfère la sirène sheriff.
Celle-ci a l’avantage, en plus de sa taille plus réduite, d’être accompagnée d’un son des plus plaisant, permettant de surcroît de valider l’utilisation du vtt par la marée chaussée.
Il existe une version 18 et 15.
Sportivement.
Salut Sav,
Je comprends ton point de vue, mais je ne suis pas complètement d’accord avec toi.
La Sheriff est certes actionnable par simple pression, mais il lui manque justement ce feedback analogique qui brille sur la Monster et permet de moduler l’avertissement entre simple appel cordial et klaxon énervé qui n’a rien à envier à une circulation dans Paris. La nécessité d’une alimentation électrique est également une source de panne dont on pourrait bien se passer, surtout pour ce type d’équipement essentiel, bien que l’industrie du VTT semble constamment pousser à l’utilisation de batteries en tous sens.
De plus, la présence d’un signal lumineux est une distraction évidente qui peut conduire au drame (effet biche qui se fige devant des phares), et je ne peux donc supporter ce type de dispositif.
Enfin, comme tu dois le savoir (car nul n’est censé ignorer la loi), l’utilisation d’un dispositif s’apparentant à un gyrophare est strictement réglementé par les articles R313-27 et R313-29 du code de la route, et interdit pour quelconque véhicule n’entrant pas dans la catégorie des véhicules d’intérêt général :
“Le fait de détenir, d’utiliser, d’adapter, de placer, d’appliquer ou de transporter à un titre quelconque les feux réservés aux véhicules d’intérêt général est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.”
C’est donc à mon sens courir un grand risque que s’équiper de ce dispositif dont la commercialisation par la marque me semble plus qu’osée.
Même pas un test sonore en studio pour mesurer les dB ou l’optimisation du timbre et de la hauteur pour obtenir un impact neuronal maximal sur le randonneur… Bon article mais j’aurais bien aimé une démarche un peu plus scientifique.
Salut Dintr,
Il faut noter que cette technologie étant totalement novatrice, il est encore difficile d’établir un protocole de test rigoureux, reproductible, et exhaustif eu égard à une potentielle rapide réponse de la concurrence sur ce secteur qui sans nul doute constituera un enjeu majeur pour la survie des fabricants.
J’espère que le monde scientifique suivra, afin de pouvoir dériver un protocole satisfaisant à partir d’études socio-bio-psycho-mécaniques sérieuses, qui, pour le moment, semblent répondre aux abonnés absents.
Bonjour Sébastien,
Comment se comporte cet équipe avec la montée en altitude ?
Les fréquences sont-elles impactées par la baisse de densité de l’air ?
Sera-t-il toujours aussi efficace en descendant de la tête de la Cula pour avertir la trailleuse de l’arrivée imminente d’un laboureur de sentier ?
Pourrait-il être utilisé pour prévenir Rigoletto de l’existence d’un sentier à quelques mètres de son freeride dans la pente ?
Le monde du VTT veut savoir !!!
Merci d’avance.
Salut h4rl0ck,
Comme expliqué en préambule de ce test, je n’ai pas encore pu tutoyer les 3000m avec cet équipement comme je le fais régulièrement pendant la saison estivale. Aucun changement à signaler sous les 1000m en revanche.
Je pense que le niveau sonore est suffisant pour lancer l’alerte quand le sanglier du Diois est en approche, même si la période de rut a débuté. J’émet en revanche des réserves sur la possibilité pour celui-ci d’avertir lui-même son passage. Comme évoqué dans l’article, ce dispositif me semble réservé à des rideurs de haut niveau, très expérimentés, notamment à cause du besoin de lâcher momentanément le cintre pour l’actionner. C’est chose difficile dans ces conditions, mais je suis sûr que les prochaines itérations du Monster corrigeront ce défaut mineur.
Accessoirement, je m’attends à ce que les choses bougent côté slopestyle/freeride, et il ne fait pour moi aucun doute que l’on verra grâce à ce produit un suicide-no-hander-pouet-pouet aux prochains Crankworx. A partir de là, il est concevable que la manœuvre entre dans les mœurs au même titre que le pédaler-freiner ou le freinage à un doigt, et que l’activation de ce dispositif devienne seconde nature pour tous, dans toutes les conditions.
En ce qui concerne ta dernière question, difficile à dire vu mon désintérêt total du sujet, mais d’après les informations qui me parviennent, notamment en provenance de locaux amateurs de saucisson irrités par l’apparent foutage de gueule découlant d’une grotesque mise en scène chronique, il ne fait aucune doute que la faible distance entre le sentier et la caméra sera facilement couverte par le volume sonore du dispositif, même si un sanglier en rut venait à traverser le sentier au même moment.
… à quand l’armoto ‘coussin péteur’, version avertisseur sonore ? Rechargé par dynamo-éolienne, bien sûr ! Mais quid de l’impact des effets de cavitation, aussi bien sur le rider, que sur sa bicoque à roulettes ? A plus forte raison en electro’ … Seul l’avenir nous le dira !
A moins que le véritable progrès ne se situe dans la propagation automatique de phéromones de synthèses en amont et en aval du vélo, ayant pour propriétés de provoquer des écarts dans la démarche des promeneurs, ce qui aurait pour effet d’offrir des fenêtres de dépassement au rider avisé. La difficulté se situerait alors dans la capacités du rider à saisir ces opportunités …
Sinon, il reste l’amortisseur à éjection, version James Bond ?
tu as fait ma journée avec ce article ! bravo
Mon plaisir 🙂 .
J’ai opté pour l’exemplaire Robot rouge,
Il tranche un peu avec mon Sobre Upgrade gris, et c’est tant mieux. Mon fils de deux ans confortablement installé sur sa selle ShotGun lui met une mandale à chaque fois que je lui demande de le faire et ceci afin d’avertir la populasse de notre passage.
Entre la surprise des passants et la fierté de mon fils, je crois pouvoir dire que ceci est mon meilleur achat 2021.
Quel naïf je fais! Il m’a fallu quelques instants pour voir le 2sd degré !!! Moi qui pensais découvrir un nouveau sujet technique sur le klaxon 🙂
Excellent article plein d’humour, mais où est-ce qu’il va chercher tout ça !
Blague à part le sujet “sonnette” est totalement banni dès que la pratique devient “sérieuse” et j’observe non seulement son absence sur la quasi totalité des cintres mais un dédain prononcé pour ne pas dire insultant vis-à-vis de ceux qui ont laissé cet appendice sur leur monture!
Et pourtant le nombre de rencontres ou d’avertissement qui justifierait un petit coup de sonnette pour sécuriser ou calmer une situation avec les promeneurs à pied est conséquent !
On peut toujours gueuler vous allez me dire, oui, mais un petit coup de sonnette est visiblement bien plus apprécié quand il est donné 30m avant une rencontre…
Reste le risque de percuter un autre VTT dans les secteurs sur-frequentés mais là c’est une clochette qu’il faudrait ! Encore qu’il existe figurez vous une sonnette “clochette ” pouvant être déconnecté hors secteur à risque !
Bref comme dit Sébastien le sujet est vaste et pas si simple et mériterait que les fabricants se penchent sérieusement sur la question… Merci pour ce billet du 1er avril!
Salut Dan,
Si tu savais les idées que j’ai pour le 1er avril, je devais en sortir une l’année dernière, mais j’ai traîné puis j’ai manqué de temps, et cette année c’était mort de chez mort… peut-être l’an prochain !
Faut dire qu’une sonnette ça reste compliqué à utiliser sur les sentiers, perso si j’ai toujours ce produit révolutionnaire sur mon cintre, c’est avant tout un moyen de rire (et faire rire) quand j’ai besoin que des promeneurs/coureurs s’écartent sur des chemins roulants en montée, où un “pardon” aurait autant d’effet, mis à part celui de donner le sourire.